onsdag 22. mai 2024

La folie des ténèbres

 omme je n’ai commencé à lire la Bible qu’à 21 ans, je l’ai toujours lue au travers de mes lunettes de juriste. Sur la base de Jean 8:44, j’avais donc de longue date retenu que satan et ses enfants se reconnaissent aux deux critères suivants : ils sont des menteurs et des assassins. Pour le reste, je percevais satan et son armée de démons comme des esprits cyniques et amoraux.

Mais, ces derniers temps, l’Esprit m’a montré une autre caractéristique et je trouve que, dans les temps actuels, il est est essentiel d’en avoir conscience. Satan et ceux qui le servent sont déments. C’est une conséquence directe de leur rébellion contre Dieu et de leur orgueil. La réalité est ce que Dieu décide souverainement tel. Comme ils refusent de se soumettre à Dieu, ils refusent la réalité qui procède exclusivement de la volonté de Dieu. C’est important de s’en rendre pleinement compte pour bien prendre la mesure des choses.

Bien sûr que satan et les démons connaissent la Parole de Dieu. Bien sûr qu’ils savent que la Parole annonce pour eux une éternité de tourment dans l’étang de feu. Mais, et la plupart des Chrétiens ne sont pas conscients de cela, le fait qu’ils nient la réalité, le fait qu’ils font du mensonge leur factice réalité, a pour conséquence qu’ils s’illusionnent à penser que cela n’arrivera pas, qu’ils pourront remplacer la réalité de Dieu par la leur. Il y a un passage de Daniel (chapitre 4) qui illustre le naufrage dans la folie et le basculement dans la bestialité d’un roi de Babylone. La bestialité des démons a la même cause et est de la même nature.

 

 « Moi, Nabucodonosor, j’étais tranquille dans ma maison et satisfait dans mon palais. J’ai eu un songe : il m’a effrayé. Sur mon lit, je fus troublé par des pensées obsédantes et, dans mon esprit, par des visions. J’ai donné l’ordre d’introduire en ma présence tous les sages de Babylone, pour qu’ils me fassent connaître l’interprétation du songe.

 

Alors, les magiciens, les mages, les devins et les astrologues entrèrent, et je leur racontai le songe, mais ils ne m’ont pas fait connaître son interprétation. En dernier lieu, Daniel se présenta devant moi – son nom est Beltassar, selon le nom de mon dieu, et il a en lui l’esprit des dieux saints. Je lui racontai le songe : « Beltassar, chef des magiciens, tu as en toi l’esprit des dieux saints, je le sais, et aucun mystère ne t’embarrasse. Voici le songe que j’ai fait ; dis-moi son interprétation.

Sur mon lit, je regardais les visions de mon esprit : Voici un arbre, au milieu de la terre, d’une gigantesque hauteur. L’arbre grandit, et il devint puissant, sa hauteur atteignait le ciel, et on le voyait de toute la terre. Son feuillage était beau et son fruit abondant ; il y avait en lui de la nourriture pour tous. Les animaux sauvages s’abritaient sous lui ; les oiseaux du ciel demeuraient dans ses branches ; toute créature se nourrissait de lui.

Sur mon lit, je regardais les visions de mon esprit, lorsqu’un Vigilant, un être saint, descendit du ciel. Il criait à pleine voix : Abattez l’arbre et coupez ses branches ! Arrachez son feuillage et jetez son fruit ! Que les bêtes quittent son abri, et les oiseaux, ses branches ! Mais la souche avec les racines, laissez-les dans la terre, dans des chaînes de fer et de bronze, dans l’herbe des champs. L’arbre sera trempé de la rosée du ciel, il partagera avec les bêtes l’herbe de la terre. Son cœur d’homme sera changé, un cœur de bête lui sera donné. Alors, des temps, au nombre de sept, passeront sur lui.

Voici la décision arrêtée par les Vigilants, la résolution prise par les êtres saints, pour que les vivants le reconnaissent : le Très-Haut est maître du royaume des hommes ; il le donne à qui il veut, il élève le plus humble des hommes. Tel est le songe que j’ai eu, moi, le roi Nabucodonosor. Toi, Beltassar, donne-moi son interprétation, car aucun des sages de mon royaume n’a pu m’en faire connaître l’interprétation. Mais toi, tu le peux, puisque l’esprit des dieux saints est en toi. »

Alors Daniel, surnommé Beltassar, resta un instant terrifié, et ses pensées l’épouvantaient. Le roi prit la parole et dit : « Beltassar, que le songe et son interprétation ne t’épouvantent pas ! »

Beltassar répondit : « Mon seigneur, que le songe soit pour tes ennemis, et son interprétation pour tes adversaires ! L’arbre que tu as vu, grand, puissant, élevé, atteignant le ciel et visible de toute la terre, dont le feuillage était beau et le fruit abondant, en qui il y avait de la nourriture pour tous, sous lequel s’abritaient les animaux sauvages, et dans les branches duquel demeuraient les oiseaux, c’est toi, ô roi ! Tu es devenu grand et puissant, tu as grandi au point d’atteindre le ciel, et ta domination s’étend jusqu’aux extrémités de la terre.

Puis, ô roi, tu as vu un Vigilant, un être saint descendu du ciel et qui disait : “Abattez l’arbre et détruisez-le, mais laissez dans la terre la souche avec les racines, dans des chaînes de fer et de bronze, dans l’herbe des champs, et qu’il soit trempé de la rosée du ciel, et partage le sort des animaux sauvages, jusqu’à ce que sept temps passent sur lui.”

Cette vision, ô roi, en voici l’interprétation, la décision du Très-Haut qui atteint mon seigneur le roi : Tu seras chassé d’entre les hommes, tu auras ta demeure avec les animaux sauvages, on te nourrira d’herbe, comme les bœufs, tu seras trempé de la rosée du ciel, et sept temps passeront sur toi, jusqu’au moment où tu reconnaîtras que le Très-Haut est maître du royaume des hommes et le donne à qui il veut. Et si l’on a dit de laisser en terre la souche avec les racines de l’arbre, c’est que ta royauté se maintiendra quand tu auras reconnu que le Ciel est le maître.

Aussi, que mon conseil te paraisse bon, ô roi : rachète tes péchés par la justice, et tes fautes par la pitié envers les malheureux. S’il en est ainsi, ta tranquillité se prolongera. »

Tout cela arriva au roi Nabucodonosor. Douze mois après, comme il se promenait sur la terrasse du palais royal de Babylone, le roi prit la parole et dit : « N’est-ce pas ici Babylone la grande ? Moi, je l’ai bâtie comme une maison royale, par la puissance de ma force et pour la gloire de ma majesté. »

 Ces paroles étaient encore dans sa bouche quand une voix tomba du ciel : « C’est à toi que l’on parle, ô roi Nabucodonosor ! On te retire la royauté. Tu seras chassé d’entre les hommes, tu auras ta demeure avec les animaux sauvages, on te nourrira d’herbe, comme les bœufs, et sept temps passeront sur toi, jusqu’au moment où tu reconnaîtras que le Très-Haut est maître du royaume des hommes et le donne à qui il veut. »

À l’instant même, la parole s’accomplit pour Nabucodonosor : il fut chassé d’entre les hommes, il mangea de l’herbe comme les bœufs, son corps fut trempé de la rosée du ciel, jusqu’à ce que ses cheveux grandissent comme des plumes d’aigle, et ses ongles, comme des griffes d’oiseaux.

« Au bout des jours fixés, moi, Nabucodonosor, je levai les yeux vers le ciel, et l’intelligence revint en moi. Alors, je bénis le Très-Haut, je célébrai l’éternel Vivant et lui rendis gloire : Son pouvoir est un pouvoir éternel, son royaume s’étend d’âge en âge. Tous les habitants de la terre sont comptés pour rien ; il fait ce qui lui plaît de l’armée du ciel et des habitants de la terre. Nul ne fait obstacle à sa main, personne ne lui dit : “Que fais-tu ?”

À ce moment-là, l’intelligence me revint ; ma splendeur et mon éclat me revinrent aussi, pour la gloire de mon règne. Mes conseillers et les grands de mon royaume me réclamèrent. Je fus rétabli dans ma royauté, et un surcroît de grandeur me fut accordé. Maintenant, moi, Nabucodonosor, je bénis, j’exalte et célèbre le Roi du ciel : Toutes ses actions sont vérité, et ses chemins, justice ; il peut rabaisser ceux qui marchent dans l’arrogance. »

Notons bien que, au verset 30, Nabucodonosor appelle sa ville « Babylone la grande », exactement comme aux chapitres 17 et 18 de l’Apocalypse de Jean qui ont tellement d’actualité. Il y a donc très probablement aussi une dimension prophétique dans le chapitre 4 de Daniel, en résonance avec l’Apocalypse.

 

Le monde des ténèbres est un monde de démence.

 

Je suis en train de lire « Le système totalitaire, les origines du totalitarisme » de Hannah Arendt. Une chose est de savoir plus ou moins précisément les horreurs qu’ont perpétrées le nazisme et le stalinisme. Autre chose est de suivre Hannah Arendt dans la dissection qu’elle conduit de tous leurs rouages. En la lisant, le Chrétien ne peut que mesurer la profondeur de satan qui habite et anime le totalitarisme. Le totalitarisme n’est qu’émanation du monde des ténèbres. Il a les quatre caractéristiques de satan : le mensonge, le meurtre, l’absence totale de morale et la démence.

Je vais maintenant citer quelques phrases de Hannah Arendt qui illustrent ces aspects :

Le mensonge

« Des mensonges énormes, des contre-vérités monstrueuses peuvent en fin de compte être posés comme des faits incontestables, l’homme peut être libre de changer de passé à volonté et la différence entre la vérité et le mensonge peut cesser de devenir objective et devenir une simple affaire de puissance et d’astuce, de pression et de répétition infinie.

 

(…) dans les pays totalitaires, propagande et terreur sont les deux faces d’une même médaille.

 

Lorsqu’ils liquidèrent la majeure partie de l’intelligentsia polonaise, ils le firent non parce qu’ils s’opposaient à eux, mais parce que, selon leur doctrine, les Polonais étaient dépourvus d’intelligentsia [point capital : il faut transformer la réalité pour la rendre conforme au mensonge]

 

(…) surtout caractérisés par les mensonges monstrueux dont le Führer gratifiait ses hôtes pour essayer de les gagner à sa cause.

 

(…) la propagande de masse découvrit que son auditoire était prêt à tout moment à croire le pire, quelle qu’en fût l’absurdité.

 

L’ingéniosité (du système totalitaire) consiste précisément à éliminer cette réalité qui soit démasque le menteur, soit le force à mettre son mensonge en pratique.

 

(…) ces mensonges idéologiques sont censés être crus comme des vérités sacrées et intangibles.

 

(…) la loyauté au Chef qui, tel un talisman, assure la victoire finale du mensonge et de la fiction sur la vérité et la réalité.

 

Le meurtre

 

« que les gens entièrement innocents que le régime liquida par millions, les « ennemis objectifs » en langage bolchevique, savaient qu’ils étaient des criminels sans crime.

 

Avec son arbitraire constant et meurtrier, la guerre devint le symbole de la mort, la grande égalisatrice et, par conséquent, le véritable géniteur d’un nouvel ordre mondial. (sic!!!!!)

 

(Les nazis dans les années 20) reconnaissaient toujours publiquement (leurs assassinats), ne s’excusaient jamais des « excès commis par la base » (…) Les ressemblances entre ce type de terreur et le pur gangstérisme sont trop évidentes pour avoir besoin d’être soulignées.

 

(…) une chose (…) est spécifique de la propagande totalitaire : c’est l’usage de suggestions indirectes, voilées et lourdes de menaces, contre tous ceux qui n’écoutent pas son enseignement, suivi du meurtre de masse perpétré aussi bien contre « l’innocent » que « le coupable ».

 

Ils [les SS] étaient organisés sur le modèle des gangs criminels et utilisés pour le meurtre organisé.

 

 

L’amoralité

 

Le « Solution finale » de Hitler équivalait à rendre le commandement « Tu tueras » contraignant pour l’élite du parti nazi, de même la déclaration de Staline prescrivait « Tu porteras de faux témoignages » comme la règle de conduite pour tous les membres du parti bolchevique.

 

La dernière phase vit les dirigeants communistes nationaux, dont Moscou se défiait à tort ou à raison, brutalement chargés, humiliés dans des procès-spectacles, torturés et tués, sous la férule des éléments les plus corrompus et les plus méprisables du parti.

 

(…) tous ceux qui connaissaient la méthode de Staline : accuser un ennemi fictif d’un crime que lui-même était sur le point de commettre.

 

Les candidats à la dictature totalitaire commencent généralement leur carrière en se vantant de leurs crimes passés et en annonçant en détail leurs crimes futurs.

 

Les nazis étaient convaincus que le mal exerce à toute époque une force d’attraction morbide.

 

C’est devenu un lieu commun de la propagande communiste, en Russie et à l’étranger, d’affirmer que les Bolcheviques ne reconnaissent pas les critères moraux habituels.

 

(…) les mouvements totalitaires usent et abusent des libertés démocratiques pour les abolir.

 

Dès qu’un homme est accusé, ses anciens amis se transforment immédiatement en ses ennemis les plus acharnés : pour sauver leur peau, ils se font mouchards et se hâtent de corroborer par leurs dénonciations les preuves qui n’existent pas contre lui.

 

La destruction impitoyable, le chaos et la ruine en tant que tels revêtaient la dignité de valeurs suprêmes.

 

(…) il parut révolutionnaire d’admettre la cruauté, le mépris des valeurs humaines et l’absence générale de moralité.

 

Les « confessions » sont la spécialité de la propagande bolchevique, comme celle de la propagande nazie était ce curieux pédantisme qui consistait à légaliser les crimes au moyen d’une législation rétrospective et rétroactive.

 

(…) leur cynisme moral, leur croyance que tout est permis, reposent sur la conviction solide que tout est possible.

 

 

La démence / le délire

 

« … l’aspect le plus caractéristique de la terreur totalitaire, qui veut qu’elle se déchaîne lorsque toute opposition organisée a disparu et que le dirigeant totalitaire sait qu’il n’a plus besoin d’avoir peur.

 

Tous les faits qui ne concordaient pas, ou qui étaient susceptibles de ne pas concorder avec la fiction officielle – statistiques sur les récoltes, la criminalité, incidences véritables des activités « contre-révolutionnaires » par opposition aux complots fictifs ultérieurs – étaient traités comme si ce n’étaient pas des faits.

 

L’étonnant est qu’il ne cille pas (le militant nazi ou bolchevique) quand le monstre commence à dévorer ses propres enfants.

 

L’identification avec le mouvement et le conformisme absolu semblent avoir détruit jusqu’à leur faculté d’être sollicités par une expérience, celle-ci fût-elle aussi extrême que la torture ou la peur de la mort.

 

(…) le mépris général pour les règles du sens commun, même les plus évidentes.

 

(…) en réinterprétant et en appliquant constamment le marxisme d’une manière qui vidait la doctrine de tout son contenu, puisqu’il n’était plus possible de prévoir la direction ou le genre d’action qu’elle inspirerait.

 

Les régimes totalitaires continuent à utiliser la terreur même lorsque ses objectifs psychologiques sont atteints : sa véritable horreur consiste en ce qu’elle règne sur une population complètement soumise (…) la terreur est l’essence même de cette forme de régime.

 

La propagande totalitaire a élevé la scientificité idéologique et sa technique prédictive à un degré inconnu d’efficacité dans la méthode et d’absurdité dans le contenu.

 

(…) leur propagande se distingue par un complet mépris pour les faits en tant que tels : c’est qu’à leur avis les faits dépendent entièrement du pouvoir de celui qui peut les fabriquer

 

(…) son objectif ultime de conquête du monde, puisque c’est seulement dans un monde entièrement sous contrôle que le dirigeant totalitaire  a la possibilité de réaliser tous ses mensonges et d’avérer toutes ses prophéties.

 

On ne peut atteindre ce cas extrême d’une folie artificiellement fabriquée que dans un monde totalitaire.

 

(…) un rideau de fer pour empêcher qui que ce soit de troubler, par la moindre parcelle de réalité, la tranquillité macabre d’un monde entièrement imaginaire – repose sur sa capacité à couper les masses du monde réel.

 

Avec les sociétés secrètes, les mouvements totalitaires ont aussi en commun la division du monde entre les « frères de sang jurés » et une masse indistincte, inarticulée, d’ennemis jurés.

 

L’important, dans leur loyauté, n’est pas leur croyance en l’infaillibilité du Chef, mais leur conviction que quiconque utilise les instruments de la violence avec les méthodes supérieures de l’organisation totalitaire peut devenir infaillible.

 

Autres passages-clefs

 

« Elles (attitudes bourgeoises) représentent un obstacle réel pour les mouvements totalitaires qui ne peuvent tolérer aucun individualisme, bourgeois ou non.

 

La création d’un passeport intérieur sur lequel devaient être enregistrés et autorisés tous les départs d’une ville pour une autre.

 

(…) le totalitarisme a découvert un moyen de dominer et de terroriser les êtres humains de l’intérieur.

 

(…) la domination permanente de chaque individu dans chaque sphère de sa vie.

 

L’initiative intellectuelle, spirituelle et artistique est aussi dangereuse pour le totalitarisme que l’initiative criminelle de la populace et l’une et l’autre sont plus dangereuses que la simple opposition politique.

 

La domination totale ne tolère la libre initiative dans aucun domaine de l’existence; elle ne tolère aucune activité qui ne soit entièrement prévisible.

 

Le mouvement comme fin en soi

 

L’obsession du mouvement perpétuel des mouvements totalitaires qui restent au pouvoir aussi longtemps qu’ils demeurent en mouvement et mettent en mouvement tout ce qui les entoure.

 

L’objectif pratique du mouvement consiste à encadrer autant de gens que possible dans son organisation, et de les mettre et de les maintenir en mouvement ; quant à l’objectif politique qui constituerait la fin du mouvement, il n’existe tout simplement pas.

 

Les masses

 

Il apparut bientôt que les gens hautement cultivés étaient particulièrement attirés par les mouvements de masse.

 

L’atomisation sociale et l’individualisation extrême précédèrent les mouvements de masse [Un des éléments centraux de la thèse de Hannah Arendt est que le totalitarisme ne s’instaure que parce que le peuple s’est transformé en masse, (grand corps flasque, sans aucune éducation politique, presque inaccessible à l’influence des idées susceptibles d’ennoblir les actes de volonté, selon Gorki). La principale caractéristique de l’homme de masse n’est pas la brutalité et l’arriération, mais l’isolement et le manque de rapports sociaux normaux].

 

Les mouvements totalitaires sont des organisations de masse d’individus atomisés et isolés.

 

Sans les masses, le chef est une personne insignifiante.

 

Je ne veux pas être Moi, je veux être Nous.

 

Les masses (…) ne croient à rien de visible, à la réalité de leur propre expérience ; elles ne font confiance ni à leurs yeux  ni à leurs oreilles, mais à leur seule imagination qui se laisse séduire par tout ce qui est à la fois universel et cohérent en soi. Les masses se laissent convaincre non par les faits, même inventés, mais seulement par la cohérence du système dont ils sont censés faire partie.

 

 

Je m’arrête ici. Il faudrait citer encore tant de passages tant Hannah Arendt a une compréhension insigne du totalitarisme dans tous ses aspects.

 

Il est la négation absolue de la liberté. Il est aussi la négation absolue de l’humanité, je veux dire au sens judéo-chrétien de l’homme créé à l’image de Dieu.

 

Alors passons maintenant au but du présent article. Muni d’une telle grille de lecture, à quoi pouvons-nous reconnaître que, à nouveau, l’humanité est en péril d’être phagocytée par le totalitarisme, c’est à dire par la tyrannie de satan et de ses enfants ?

 

L’importance de l’actuel président de la France ne doit pas être exagérée. Il est un laquais au service docile de ceux qu’Apocalypse 18:23 appelle les marchands, grands de la terre. Toutefois, il est un laquais, et toute sa pègre avec lui, qui présente bien les « qualités » requises par le totalitarisme, à commencer par l’insolence du mensonge :

 

 

https://www.brighteon.com/b238c68d-a3b5-4101-bb62-1f2c4f365d53

 

Ensuite, ne l’oublions jamais, dans un pays où l’euthanasie active continue d’être qualifiée en droit pénal d’homicide volontaire, cette pègre a, dans un décret du 28 mars 2020 signé de MM. Philippe et Véran, réactivé en octobre 2020, procédé à l’élimination physique au Rivotril, de force, des personnes âgées hébergées en maison de retraite.

 

Du personnel soignant s’était à l’époque ému que, de la façon la plus perverse, on refusait d’un côté d’administrer à ces seniors du Plaquenil (hydroxychloroquine) qui avait été vendu sans prescription médicale (!!!!!!) jusqu’à l’automne 2019, tandis qu’on donnait  par décret une apparence de légalité à leur euthanasie active au Rivotril (évidemment que la qualification criminelle de faits au regard de la loi pénale ne se modifie pas par décret!).

 

Le crime a ensuite été étendu à toute la population via ce que cette pègre a abusivement présenté comme une « vaccination » alors qu’il s’agissait d’expérimenter des thérapies potentielles d’un type résolument nouveau. Qui avait perpétré de tels forfaits dans le passé ? Un certain Mengelé et d’autres médecins et infirmières auxquels leurs expérimentations valurent en 1947 un châtiment mérité.

 

On ne compte pas les décès, les effets secondaires gravissimes (myocardites, péricardites, crises cardiaques, AVC, scléroses de doigts, de membres nécessitant une amputation, perte de la vue, perte de l’ouïe, acouphènes, paralysies diverses, turbo cancers sans nombre, encéphalites fulgurantes, maladies de Creutzfeld-Jacob, maladie de Charcot, diabète, insuffisance rénale, etc, etc …)

 

Le mensonge et le crime de sang, les deux critères qui identifient cette pègre comme autant de fils du diable à la lumière de Jean 8:44 sont bel et bien réunis.

 

Le totalitarisme s’effondre s’il n’est pas en perpétuel mouvement. N’est-il pas significatif que le mouvement, si vide de contenu, autour de la personne d’emmanusatan macrignol avait été initialement appelé « En marche « ?

 

Mais la pègre au pouvoir en France n’a perpétré ses crimes qu’en docile exécutante d’instructions mondiales des véritables maîtres du monde (encore qu’ils ne soient eux-mêmes que des dupes de satan). Matt Hancock avait fait de même sur l’autre rive de la Manche et a allégé la charge du paiement des pensions en euthanasiant force vieux Britanniques au Midozolam.

 

Comme au siècle dernier, le totalitarisme actuel veut la domination totale sur l’ensemble de l’humanité.

 

Naturellement, comme tous les totalitarismes, il s’appuie à cet effet sur des mensonges. Les principaux sont sanitaires et environnementaux.

 

Le mensonge sanitaire consiste à persuader des masses terrorisées que des virus mortels qui ont été fabriqués à cette fin sur commande des « grands marchands (Apoc:18) » de la terre (A. Fauci avait payé, oui, payé !, le laboratoire de Wuhan pour qu’il effectue des gains de fonction sur les coronavirus depuis que la loi américaine l’avait interdit!), ne peuvent être guéris que par des « vaccins » qui sont en réalité infiniment plus nocifs que les virus artificiels.

 

Une fois injectée, la masse ne présente pas seulement des décès et des effets secondaires gravissimes, elle émet des codes « Mac » qui peuvent être captés sur certains types de téléphones portables. Ne voyez-vous pas qu’il s’agit de l’équivalent modernisé du matricule tatoué sur les bras des déportés par les nazis ?

 

https://www.brighteon.com/00739069-6827-49cf-8b3b-2e251f4ef63c

https://www.brighteon.com/cb7bb790-a18f-4aa7-a81d-96102c7a9be4

 

Le mensonge environnemental est du même tonneau. La géologie montre que le climat de la Terre est changeant. Évidemment que les changements conséquents du climat qui ont été mis en évidence ne s’expliquent ni par les flatulences des diplodocus, ni par les chars à essence des hommes de Cro-Magnon.

Mais, rappelez-vous cette caractéristique du totalitarisme relevée par Hannah Arendt « Tous les faits qui ne concordaient pas, ou qui étaient susceptibles de ne pas concorder avec la fiction officielle, (…) étaient traités comme si ce n’étaient pas des faits ». On ne compte pas les prises de position de véritables scientifiques qui expliquent rationnellement comment a disparu la couche de glace de trois kilomètres d’épaisseur qui était sur l’Europe voici 10.000 ans (cycles de Milutin Milancovitch, changements du champ magnétique terrestre, vraisemblable variabilité des flux d’énergie émis par le Soleil sur de longues périodes, absorption du gaz carbonique par les océans, par les végétaux). Qu’importe, une masse mondiale croit la fable et va accepter d’être dépouillée de ses libertés et de ses droits pour conjurer un péril qui, s’il était réel, serait de toute manière inconjurable.

 

Naturellement, les mensonges ne sont pas des fins mais des moyens. Harari, le conseiller de Klaus Schwab du Forum Economique Mondial, le porte-parole de la ploutocratie satanique, le dit sans détour, la terreur instiguée par la plandémie va faire accepter à la masse que la surveillance puisse s’exercer désormais jusque sous sa peau. Reconnaissons que, comme les nazis jadis, ils ne cachent rien des intentions de leurs crimes :

https://www.brighteon.com/eb8a9657-7adf-476b-9371-5fd69b74dbce

 

Alors, quelle doit être l’attitude du Chrétien en présence de cette nouvelle offensive des ténèbres ?

 

D’abord, éviter la confusion. Non, en Romains 13:1 à 7, la Bible ne justifie pas l’obéissance aveugle à des Hitler et à des Staline. Elle ne donne point de blanc seing à emmanusatan macrignol et à sa pègre amorale. La Bible forme un tout et, à la lumière d’Actes 4:19, il est clair qu’il faut obéir à Dieu et pas à des autorités enténébrées en rébellion contre Lui et Sa Loi*.

* Note MAV, d’autant que si on poursuit la lecture de Roms 13, il est clairement indiqué que le « Magistrat » – cela englobe toutes les autorités politiques, et les institutions régaliennes quand on lit bien le texte dans son original grec, « portent l’épée » et « sont serviteurs de Dieu pour notre bien ». Des autorités qui ne servent pas la Justice, dans tous les domaines, et ce, pour notre bien, ne viennent pas de Dieu mais du diable. Ne parlons pas des « autorités qui ne se cachent même pas de vouloir détruire le pays et le peuple de France, et qui le démontrent dans la pratique. Cf la pandémie !

Ensuite, chercher l’Esprit de vérité pour déjouer les mensonges du monde et de son prince.

 

« Or, le Seigneur c’est l’Esprit ; et là où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté » (2 Corinthiens 3:17 ).

 

Tout se tient. En Christ est la Vérité et, comme la vérité rend libre, il y a aussi en Lui la liberté et elle n’est nulle part ailleurs.

 

Au contraire, dans les ténèbres, il n’y a que mensonge et le mensonge produit l’oppression.

 

Les Chrétiens ne doivent surtout pas croire les mensonges de la bête car c’est ainsi et pas autrement qu’elle les  vaincra (Apocalypse 13:7).

 

En effet :

«  Qui nous séparera de l’amour de Christ? Sera-ce la tribulation, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée? selon qu’il est écrit: C’est à cause de toi qu’on nous met à mort tout le jour, Qu’on nous regarde comme des brebis destinées à la boucherie. Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. (Romains 8:35-37)

 

 

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