Il y a 40 ans, je lus la Bible en entier pour la première fois. Grand fut mon étonnement. Je découvris beaucoup de passages, et donc d’enseignements, que je n’avais jamais entendus de ma vie. Et j’eus beau chercher, il n’y avait pas un mot de choses dont j’avais pourtant toujours entendu parler et qui faisaient alors partie de ma « foi ».
C’est ainsi que la Bible devint mon livre de référence, celui que j’aurai le plus lu de toute ma vie, chaque année en entier, et celui dont j’ai de loin le plus d’exemplaires.
2 Chroniques 16:12 (et suite) est bien l’un de ces passages que je n’avais jamais entendus auparavant. Pourtant, on ne peut s’y méprendre, ce verset est un reproche.
Vous voyez tous, bien sûr, où je veux en venir car ce verset est particulièrement d’actualité. Que doit-on comprendre ?
En Jérémie 17:5, Dieu parle ainsi : « Ainsi parle l’Eternel: Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme, Qui prend la chair pour son appui, Et qui détourne son coeur de l’Eternel! ».
C’est la même idée. Même dans un domaine tel que la médecine, Dieu garde Sa souveraineté intégrale sur nos vies. Matthieu 6:27 « Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie? ».
Les Chrétiens en sont-ils tous bien conscients que, quelque talentueux que soit un médecin, quels que soient sa réputation, le montant de ses honoraires, il ne pourra RIEN prévenir ou empêcher de ce que Dieu aura souverainement décidé concernant nos existences ? Et jusqu’à ses réussites ne sont en fait que ce que Dieu aura permis.
Notre confiance, c’est à dire notre foi, doit être intégralement dans notre Dieu. Sinon, si même un atome de notre confiance devait être en qui ou en quoi que ce soit d’autre, il ne s’agirait ni plus ni moins que d’idolâtrie.
J’ai grandi dans une tradition où l’adoration portait souvent son regard sur du plâtre, du bois ou même du plastique. Aussi, quand Dieu m’eut convaincu de ce que ce n’était pas du tout cela qu’Il entendait par « adoration en esprit et en vérité », je devins extrêmement scrupuleux, quasi obsessionnel à cet égard et ma poubelle pourrait en témoigner si elle pouvait parler. Dans sa magnifique première lettre si profondément spirituelle, Jean termine en disant « Petits enfants, gardez-vous des idoles ».
Il n’y a pas que des idoles de plâtre, de bois, de plastique ou de papier. Il y a aussi des idoles de chair et d’os. Quiconque croit que sa vie dépend du talent d’un médecin est tombé dans le piège de l’idolâtrie et sous la malédiction de Jérémie. Quiconque croit que le bon ordre sur la terre dépend des connaissances de l’homme, si imparfaites, si parcellaires, si relatives, est sous le joug de l’idole « science » qui n’est qu’idolâtrie de l’homme.
Et c’est bien cela que Dieu pointe en Jérémie 17:5. L’homme idolâtre son savoir comme l’homme idolâtre son corps. Le sport, ses stades et tous ses différents équipements, quelle idolâtrie de l’homme !. Il suffit de voir la perfection des corps représentés par les sculptures classiques grecques et romaines pour mesurer combien l’idolâtrie païenne de l’Empire gréco-romain avait ses fondements dans une idolâtrie de l’homme.
Et Paul, dans son épître aux Romains, nous en explique l’inéluctable conséquence : « 1 :20 En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’oeil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables, puisque ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur coeur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en images représentant l’homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes, et des reptiles. C’est pourquoi Dieu les a livrés à l’impureté, selon les convoitises de leurs coeurs; en sorte qu’ils déshonorent eux-mêmes leurs propres corps; eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen! C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions infâmes: car leurs femmes ont changé l’usage naturel en celui qui est contre nature; et de même les hommes, abandonnant l’usage naturel de la femme, se sont enflammés dans leurs désirs les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes le salaire que méritait leur égarement. ».
Nous croyons vivre dans des sociétés modernes. Mais non ! Nous avons fait un grand bond en arrière. Nous avons restauré le type de société décrit par Pétrone dans son Satyricon., avec internet en plus !
Quand on a souvent lu la Bible, on connaît non seulement Genèse 19 mais aussi Juges 19. Les abominations entraînent le jugement et la destruction. Abraham est une grande figure d’homme que sa confiance en Dieu a rendu juste à Ses yeux. Aux verset 22 et 23 du chapitre 14 de la Genèse, après avoir donné la dîme de tout à Melchisedek, roi de justice, Abraham refuse de garder quoi que ce soit du roi de Sodome.
Il y a là quelque chose de profondément spirituel. Notre attention est bien attirée, à juste titre, par le personnage de Melchisedek. Mais nous ne faisons pas autant attention à celui du roi de Sodome, juste après. Cela est porteur de sens. Nous non plus ne devons rien avoir à faire avec le roi de Sodome.
Un homme de mon âge sait bien que le combat contre le péché est le premier degré du combat spirituel. Nous avons tous dû lutter contre le péché sous une forme ou sous une autre et nous l’avons fait avec l’aide de Dieu qui a déployé Sa force dans notre faiblesse. Mais, si nous sommes Chrétiens, c’est parce que nous n’avons jamais capitulé devant le péché, jamais signé d’armistice et de traité de paix avec lui. Et c’est ce que signifie le refus d’Abraham de traiter avec le roi de Sodome.
C’est bien clair, on ne peut plus clair, que c’est le roi de Sodome qui « règne » sur le Luxembourg et sur la France.
J’ai eu le bonheur de connaître une de mes arrière-grands-mères née à Weimerskirch en 1880 et sa soeur puînée avait été ma marraine. Je n’avais pas connu leur soeur aînée qui était mère supérieure d’un couvent de l’ordre de la Sainte famille du père Bienvenu Noailles et qui dirigeait un hôpital à Anvers mais j’ai une lettre d’elle adressée à ma grand-mère où je lis les mots d’une femme de foi, pas d’une religieuse. Il m’arrive de penser que je les rencontre et que je leur décris ce qu’est devenu leur pays, le Luxembourg, qui est à sa tête…
Nous sommes comme des poissons dans une rivière qu’on a remplie de fange et d’ordures. Nous avons fini par nous habituer à l’eau sale …
Qu’importe, notre Roi, s’appelle Jésus-Christ. Et notre Loi, ce sont les commandements de notre Dieu qui sont au-dessus de toutes les lois de la république comme du Grand-Duché. Evidemment !!!
Ce matin, alors que j’allais me réveiller, encore troublé, en tant que juriste, par le cours que prennent les choses, Dieu m’a mis devant les yeux la fermeté de Schadrac. Meschac et Abed Nego au chapitre 3 de Daniel. Dieu a commandé de n’avoir pas d’autre Dieu que Lui. Quoi qu’il dût en coûter, les trois amis de Daniel ne se prosterneraient pas devant la statut d’or.
Quoi que décide le roi de Sodome et ceux qui le servent, nous ne prendrons pas son philtre composé de poisons mortels et testé sur des reins de bébé avortés par césarienne parce que ce n’est que de la sorcellerie et que Dieu maudit cela (Exode 22:18). Nous n’écouterons pas les enfants de celui qui a été menteur et homicide depuis le commencement (Jean 8:44). Les ouvriers d’iniquité recevront le salaire de leur rébellion. Patientons !
Les Lois de notre Dieu anéantissent les décrets du roi de Sodome. Ils sont nuls et non avenus pour Ses enfants.
Il y a, bien sûr, beaucoup d’arguments de droit international et de droit européen, notamment en matière de droits fondamentaux, qui permettront de livrer une bataille juridique contre les édits du roi de Sodome. Mais il s’agit avant tout d’un combat spirituel contre l’homme de péché, l’homme de perdition, qui vient et qui installe son pouvoir d’usurpateur, comme Paul l’a prophétisé dans sa deuxième épître aux Thessaloniciens : 2 :3 « Que personne ne vous séduise d’aucune manière; car il faut que l’apostasie soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme du péché, le fils de la perdition, 4l’adversaire qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu ou de ce qu’on adore, jusqu’à s’asseoir dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu. 5Ne vous souvenez-vous pas que je vous disais ces choses, lorsque j’étais encore chez vous? 6Et maintenant vous savez ce qui le retient, afin qu’il ne paraisse qu’en son temps. 7Car le mystère de l’iniquité agit déjà; il faut seulement que celui qui le retient encore ait disparu. 8Et alors paraîtra l’impie, que le Seigneur Jésus détruira par le souffle de sa bouche, et qu’il anéantira par l’éclat de son avènement. 9L’apparition de cet impie se fera, par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers, 10et avec toutes les séductions de l’iniquité pour ceux qui périssent parce qu’ils n’ont pas reçu l’amour de la vérité pour être sauvés. 11Aussi Dieu leur envoie une puissance d’égarement, pour qu’ils croient au mensonge, 12afin que tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l’injustice, soient condamnés. »
Nous en sommes bel et bien là. Tenons ferme et espérons car, à tout cela, nous savons que le jour de notre Sauveur approche.
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