onsdag 22. mai 2024

IL EST VENU DANS LE MONDE POUR UN JUGEMENT POUR QUE LES AVEUGLES VOIENT ET QUE CEUX QUI VOIENT DEVIENNENT AVEUGLES

 

IL EST VENU DANS LE MONDE POUR UN JUGEMENT

POUR QUE LES AVEUGLES VOIENT

ET QUE CEUX QUI VOIENT

DEVIENNENT AVEUGLES

(Jean 9:39)


Le 14 mai, comme tous les mardis lorsque je séjourne en Bretagne, je suis allé au marché au bourg de Plougasnou.

Il faisait beau.

Je n’avais pas de raison, ni même envie, d’aller à l’église catholique romaine qui domine la place sur laquelle s’assemblent marchands et chalands.


Pourtant – et je crois bien que le Seigneur voulait me montrer ce que je vais partager ici - je me rendis jusqu’au porche et, sur la gauche, mon attention se posa sur deux affiches dans le même panneau d’affichage.


Sur la droite, il y avait ceci :

 


 









On reconnaît sans peine le Seigneur qui, mû de compassion, s’est approché d’un aveugle qu’Il touche de Ses deux mains et auquel Il va rendre la vue.


Quiconque est familier de la lecture des Evangiles sait combien guérir les malades était l’une des principales activités de Jésus pendant Ses trois années de ministère. Il guérissait TOUS les malades (Matthieu 8:16). On peut citer, par exemple, la guérison de l’aveugle de naissance relatée en Jean 9. Jésus guérit des paralytiques (Jean 5, Marc 3:15), des boiteux, des muets, des estropiés (Matthieu 15:30).


Mais Jésus guérit aussi des lépreux. En Marc 1:40-42, on lit ceci «Un lépreux vint à lui; et, se jetant à genoux, il lui dit d'un ton suppliant: Si tu le veux, tu peux me rendre pur. Jésus, ému de compassion, étendit la main, le toucha, et dit: Je le veux, sois pur. Aussitôt la lèpre le quitta, et il fut purifié ». 


Jésus TOUCHAIT les lépreux. Pourtant, la Torah (Lévitique 13) était claire. Un lépreux était impur et rendait impur tout ce qu’il touchait. « Le lépreux, atteint de la plaie, portera ses vêtements déchirés, et aura la tête nue ; il se couvrira la barbe, et criera : Impur ! Impur !  Aussi longtemps qu’il aura la plaie, il est impur. Il habitera seul. Sa demeure sera hors du camp» (Lévitique 13:45-46).


Toucher un lépreux constituait donc une transgression apparente de la lettre de la Torah (et d’autant plus que Jésus avait en outre l’habitude de faire de telles choses les jours de Shabbat (Jean 5:16) alors que les spécialistes de la Loi considéraient que guérir un malade constituait un travail et, comme tel, ne devait pas s’effectuer un jour de shabbat).


Non seulement Jésus faisait cela mais Il envoyait Ses apôtres faire de même, chargés de Sa puissance de guérison (Matthieu 10:8, Luc 9:2-6) .


Et le dernier soir avant la crucifixion, Il dit ceci : «En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les oeuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m'en vais au Père »  (Jean 14:12).


Avons-nous bien lu et compris ? Quiconque croit en Jésus fera non seulement les œuvres que nous racontent les Evangiles mais même de plus grandes. Or, Jésus avait même ramené des morts à la vie (Jean 11, Luc 8:40-56).


Et, en effet, c’est bien ce que l’on lit dans les Actes des Apôtres (Actes 5:15-16 : « tous étaient guéris » ! ; Actes 9:40-41 : résurrection de Tabitha ; Actes 20:9-10 : résurrection d’Eutychus).


Mais ce n’est pas seulement un pouvoir que Jésus a donné à ceux qui croient en Lui, c’est aussi un commandement qu’Il leur adresse: Matthieu 10:8, Marc 16:17-18.


Pourtant, dans le panneau d’affichage de l’église catholique romaine de Plougasnou, sur la gauche, il y avait aussi cela.






Je n’invente rien. Les deux affiches étaient vraiment à côté l’une de l’autre : « Ne rien TOUCHER! », « Garder ses distances » et se sourire d’un geste de tête sans se serrer la main.


Comment peut-on devenir à ce point le contre-témoignage de Celui dont nous sommes appelés à être les témoins (sens du mot grec « martyr ») ?


Mon intention n’est pas ici de fustiger particulièrement l’église catholique romaine. A très peu d’exceptions, tout ce qui porte le nom d’église et se réclame du Christ l’a pareillement TRAHI !


Et comment cela s’explique-t-il ? Par la Parole, bien sûr. C’est Paul qui le répétait, l’Église du Christ ne consiste pas en blablabla mais en puissance : « Mais j'irai bientôt chez vous, si c'est la volonté du Seigneur, et je connaîtrai, non les paroles, mais la puissance de ceux qui se sont enflés. Car le royaume de Dieu ne consiste pas en paroles, mais en puissance » (1 Corinthiens 4:19-20).


Cette puissance est contenue dans l’Esprit de Dieu. Elle présuppose de demeurer en Lui. Ezechiel 47:1-12 l’illustre puissamment : « Il me ramena vers la porte de la maison. Et voici, de l'eau sortait sous le seuil de la maison, à l'orient, car la face de la maison était à l'orient; l'eau descendait sous le côté droit de la maison, au midi de l'autel. Il me conduisit par le chemin de la porte septentrionale, et il me fit faire le tour par dehors jusqu'à l'extérieur de la porte orientale. Et voici, l'eau coulait du côté droit. Lorsque l'homme s'avança vers l'orient, il avait dans la main un cordeau, et il mesura mille coudées; il me fit traverser l'eau, et j'avais de l'eau jusqu'aux chevilles. Il mesura encore mille coudées, et me fit traverser l'eau, et j'avais de l'eau jusqu'aux genoux. Il mesura encore mille coudées, et me fit traverser, et j'avais de l'eau jusqu'aux reins. Il mesura encore mille coudées; c'était un torrent que je ne pouvais traverser, car l'eau était si profonde qu'il fallait y nager; c'était un torrent qu'on ne pouvait traverser. Il me dit: As-tu vu, fils de l'homme? Et il me ramena au bord du torrent. Quand il m'eut ramené, voici, il y avait sur le bord du torrent beaucoup d'arbres de chaque côté. Il me dit: Cette eau coulera vers le district oriental, descendra dans la plaine, et entrera dans la mer; lorsqu'elle se sera jetée dans la mer, les eaux de la mer deviendront saines. Tout être vivant qui se meut vivra partout où le torrent coulera, et il y aura une grande quantité de poissons; car là où cette eau arrivera, les eaux deviendront saines, et tout vivra partout où parviendra le torrent. Des pêcheurs se tiendront sur ses bords; depuis En Guédi jusqu'à En Églaïm, on étendra les filets; il y aura des poissons de diverses espèces, comme les poissons de la grande mer, et ils seront très nombreux. Ses marais et ses fosses ne seront point assainis, ils seront abandonnés au sel. Sur le torrent, sur ses bords de chaque côté, croîtront toutes sortes d'arbres fruitiers. Leur feuillage ne se flétrira point, et leurs fruits n'auront point de fin, ils mûriront tous les mois, parce que les eaux sortiront du sanctuaire. Leurs fruits serviront de nourriture, et leurs feuilles de remède ».


N’est-ce pas clair ? Là où cette eau spirituelle ne coule pas, cette eau qui jaillit du rocher pour les Hébreux, cette eau qui s’écoula, mêlée de sang, du côté transpercé de Jésus à la croix, il ne reste que de l’eau croupie, sans la moindre puissance de vie.


En 2 Timothée 3:5, Paul emploie cette formule percutante : l’apparence de la piété mais reniant ce qui en fait la force.


Où sont tombés des pans entiers de l’Église du Christ qui n’ont plus qu’une routinière et ronronnante apparence de piété mais dans lesquels la puissance de Dieu est bannie quand elle n’est pas tout simplement niée ?


Est-il surprenant ensuite que des églises qui n’attendent rien, ou tout juste pas grand-chose, de Dieu, mettent toute leur espérance dans l’homme et, par une pirouette spécieuse, finissent par proclamer que Dieu guérit au travers de la médecine maçonnique matérialiste athée qui recourt à des cellules de bébés avortés comme ingrédients thérapeutiques (HEK 293) ? Mais pourquoi pas aussi les sorciers vaudous tant qu’on y est ? « Ainsi parle l'Eternel: Maudit soit l'homme qui se confie dans l'homme, Qui prend la chair pour son appui, Et qui détourne son coeur de l'Eternel! Il est comme un misérable dans le désert, Et il ne voit point arriver le bonheur; Il habite les lieux brûlés du désert, Une terre salée et sans habitants » (Jérémie 17:5-6).


Je vais reproduire à présent un vergogneux texte qui avait été produit en plein coronacircus au sein du protestantisme évangélique, sachant bien que des textes similaires émanaient de conférences d’évêques catholiques romains et que leur pape, lui aussi, présentait la vaccination comme un acte d’amour du prochain.


Pour l’amour de Dieu et de votre prochain, faites-vous vacciner !

La gravité de la situation sanitaire, provoquée par cette nouvelle vague de la Covid, le niveau de désinformation véhiculée sur les réseaux sociaux, y compris par des chrétiens, le degré d’animosité qui règne sur ce sujet qui porte atteinte à la fraternité chrétienne dans les Églises et humaine dans notre pays nous amènent nous, Commission d’éthique protestante évangélique, à sortir de notre réserve, à lancer un appel à se faire vacciner d’urgence contre la Covid19 et à faire un certain nombre de mises au point théologiques, éthiques, et fraternelles. Nous appelons

d’abord les chrétiens à ne pas nier la gravité de cette maladie ni l’efficacité, prouvée, de la vaccination pour en éviter les formes graves. Nous les appelons aussi à

pratiquer sur ce sujet un dialogue guidé par l’amour, où nous pouvons dire nos peurs et nos craintes, voire nos colères, sans nous laisser enfermer dans des monologues anti-vaccinations qui ne portent pas l’empreinte de la sagesse selon Dieu, qui est porteuse de paix.

Oui, aujourd’hui, se faire vacciner est un acte qui relève de l’amour de Dieu, car il relève de l’amour du prochain : les deux commandements sont semblables.

« L’amour ne fait pas de mal au prochain » dit Paul. Or ne pas se faire vacciner, c’est être aujourd’hui une menace potentielle réelle pour notre prochain. Non, l’obligation vaccinale n’est pas la marque d’une dictature. Le BCG et le vaccin contre la polio sont obligatoires et n’ont pas changé notre régime politique démocratique. En revanche, ils ont permis l’éradication de deux maladies redoutables : la tuberculose et la polio. Interrogeons nos anciens qui ont encore la mémoire de ces fléaux.

Oui, le « passe sanitaire » pose des problèmes éthiques de discrimination des personnes, de respect de la vie privée et nous chrétiens, avec d’autres, nous devons rester attentifs et veiller à l’équilibre entre liberté et sécurité sanitaire.

Mais non, se faire vacciner ou adopter le passe sanitaire, ce n’est pas recevoir la « marque de la bête ».Ce contre quoi l’Apocalypse de Jean mettait en garde les chrétiens du premier siècle, c’est un acte d’allégeance à un pouvoir qui prend la place de Dieu. Le mot « marque » en grec est le même que celui désignant le sceau de l’empereur romain de l’époque. Oui ce danger existe encore aujourd’hui sous

plusieurs régimes, mais l’obligation vaccinale dans notre pays n’entre pas dans ce cadre.

Nous chrétiens qui sommes vaccinés, et qui bénéficions du passe sanitaire, nous n’avons fait allégeance à aucun pouvoir et nous n’adorons personne d’autre que Dieu. Nous avons simplement fait preuve de bon sens et d’amour de notre prochain.

Non, se faire vacciner ne s’oppose pas à la proclamation de l’Évangile. Au contraire, car la vaccination favorise une libre circulation des personnes, favorable à la circulation de l’Évangile !

Oui, on peut avoir des craintes, des réticences par rapport à une innovation biotechnique comme les vaccins à ARN, mais parlons-en à notre médecin traitant, qui doit nous donner une information juste et sincère, et faisons-lui confiance, d’autant qu’il existe plusieurs solutions vaccinales dans notre pays. Non, se faire vacciner aujourd’hui, ce n’est pas être un cobaye, car de nombreux

essais cliniques ont été menés en amont de la commercialisation de ces vaccins. Oui il y a suffisamment de recul, y compris sur les vaccins à ARN, quand des

millions de personnes ont été vaccinées. Oui, aujourd’hui la pandémie de la COVID frappe gravement des non-vaccinés, y compris des jeunes voire des enfants (Brésil) et les populations des pays qui ne bénéficient pas de vaccins. En France les services de réanimation sont actuellement en voie de saturation par des malades non-vaccinés, qui représentaient, au 11 juillet 2021 près de 85 % des malades hospitalisés pour Covid-19

Oui cette pandémie est mondiale et appelle à un devoir de solidarité entre les pays pour la juguler par des vaccins fiables, sûrs et économiquement accessibles à tous.

C’est pourquoi nous sommes éthiquement favorables à la levée des brevets sur ces vaccins, et à une libéralisation de l’accès aux moyens de les fabriquer, d’autant que le coût de leur recherche-développement par les laboratoires a été financé par les États.

Alors, nous qui le pouvons, faisons-nous vacciner pour l’amour de Dieu et de notre prochain.

Commission d’éthique protestante évangélique le 5 août 2021

Pasteur Luc Olekhnovitch (UEELF), président, Pasteur Louis Schweitzer (FEEBF),

professeur d’éthique, ancien membre du CCNE, Pasteur Erwan Cloarec (FEEBF),

Pasteur Marjorie Legendre (UEEL), professeur d’éthique, Dr Joël Petitjean

(UNEPREF), Alain Lombet, ancien chercheur à l’INSERM, représentant du CNEF,

Frédéric de Coninck, sociologue.

Alors, qu’ont dit tous ces gens depuis que Mme Small, Directrice de Pfizer, avoua au Parlement européen qu’il n’y avait pas de preuve scientifique que son vaccin empêchait la transmission virale ?



 

 

Où était l’amour de Dieu et du prochain en se laissant injecter un produit expérimental testé sur des reins de bébés avortés parcésarienne

 

 

 et qui n’empêche ni l’infection, ni la contagion et n’assure même pas de protection contre les formes graves, à moins que les vaccinés morts du covid aient été si bien protégés qu’ils sont décédés de formes qui n’étaient pas graves ?


https://www.brighteon.com/7843641c-60da-4f4f-a7b7-721fffb7273f


Comment se manifeste aujourd’hui la compassion chrétienne de ces mêmes gens vis-à-vis des innombrables victimes de tous âges de ces injections expérimentales, turbo cancers, AVC, myocardites, péricardites, SLA, scléroses en plaques, maladie « de la vache folle », amputations de doigts, de membres, perte de la vue, de l’ouïe, stérilité … sans parler de toutes les familles endeuillées par le décès d’êtres chers ?

https://www.verity-france.org/

https://www.ouestmoncycle.com/

https://jabinjuriesglobal.com/

https://aavicteam.com/audition-blog/

 

https://www.brighteon.com/5cbe895e-a83c-481a-a62d-e91b23416dc9


Alors, bien sûr, tout le sujet est hanté par la distorsion habituelle de Romains 13:1-7, comme si on pouvait interpréter isolément un passage de la Bible sans le replacer dans le contexte global de tout ce que dit la Bible à cet égard.


Et d’abord, que dit Jésus Lui-même des autorités de ce monde ? « Vous savez que les chefs des nations les tyrannisent et que les grands les asservissent. Il n’en sera pas de même au milieu de vous » (Matthieu 20:25-26). On dirait bien que Jésus ne prend pas les Coréens Kim, Staline, Hitler, Napoléon ou Louis XIV pour des modèles à suivre …


Tous les ordres juridiques se caractérisent par la hiérarchisation de leurs normes. Ainsi, la constitution a une autorité juridiquement supérieure à celle d'une loi laquelle l'emporte sur celle d'un arrêté, etc …


L’article 31 de la constitution allemande dit que le droit fédéral casse le droit des Länder (« Bundesrecht bricht Landesrecht »). Cela veut dire que, dans les domaines où l’État féféral allemand a compétence, il l’emporte sur le droit local de chacun des Länder.


Le même principe juridique existe en droit européen et a été consacré par le célèbre arrêt Costa c/ Enel de la ci-devant Cour de Justice des Communautés européennes : « QU ' EN EFFET, EN INSTITUANT UNE COMMUNAUTE DE DUREE ILLIMITEE, DOTEE D ' INSTITUTIONS PROPRES, DE LA PERSONNALITE , DE LA CAPACITE JURIDIQUE, D'UNE CAPACITE DE REPRESENTATION INTERNATIONALE ET PLUS PARTICULIEREMENT DE POUVOIR REELS ISSUS D ' UNE LIMITATION DE COMPETENCE OU D ' UN TRANSFERT D ' ATTRIBUTIONS DES ETATS A LA COMMUNAUTE, CEUX-CI ONT LIMITE, BIEN QUE DANS DES DOMAINES RESTREINTS, LEURS DROITS SOUVERAINS ET CREE AINSI UN CORPS DE DROIT APPLICABLE A LEURS RESSORTISSANTS ET A EUX-MEMES ; ATTENDU QUE CETTE INTEGRATION AU DROIT DE CHAQUE PAYS MEMBRE DE DISPOSITIONS QUI PROVIENNENT DE SOURCE COMMUNAUTAIRE, ET PLUS GENERALEMENT LES TERMES ET L ' ESPRIT DU TRAITE, ONT POUR COROLLAIRE L ' IMPOSSIBILITE POUR LES ETATS DE FAIRE PREVALOIR, CONTRE UN ORDRE JURIDIQUE ACCEPTE PAR EUX SUR UNE BASE DE RECIPROCITE, UNE MESURE UNILATERALE ULTERIEURE QUI NE SAURAIT AINSI LUI ETRE OPPOSABLE ; QUE LA FORCE EXECUTIVE DU DROIT COMMUNAUTAIRE NE SAURAIT, EN EFFET, VARIER D ' UN ETAT A L ' AUTRE A LA FAVEUR DES LEGISLATIONS INTERNES ULTERIEURES, SANS METTRE EN PERIL LA REALISATION DES BUTS DU TRAITE VISEE A L ' ARTICLE 5 ( 2 ), NI PROVOQUER UNE DISCRIMINATION INTERDITE PAR L ' ARTICLE 7 ;


QUE LES OBLIGATIONS CONTRACTEES DANS LE TRAITE INSTITUANT LA COMMUNAUTE NE SERAIENT PAS INCONDITIONNELLES MAIS SEULEMENT EVENTUELLES, SI ELLES POUVAIENT ETRE MISES EN CAUSE PAR LES ACTES LEGISLATIFS FUTURS DES SIGNATAIRES ; « 


C’est ce que l’on appelle « la primauté » du droit de l’Union européenne. Dans les domaines où ses Etats membres lui ont juridiquement transféré des compétences, l’Union européenne adopte des normes juridiques qui prévalent sur celles éventuellement contraires qui pourraient subsister au niveau national.


Il en va EXACTEMENT de même dans le cas des Lois de Dieu.


"Pierre et Jean leur répondirent: «Est-il juste, devant Dieu, de vous obéir, à vous, plutôt qu'à Dieu? Jugez-en vous-mêmes".(Actes 4:19).


Sitôt que, dans certains domaines, Dieu a édicté des règles qu’Il nous commande de suivre, elles ont EVIDEMMENT une autorité supérieure à toutes les lois de toutes les républiques, tous les royaumes et grands-duchés.


Et surtout, ne tordons pas Romains 13:1-5. Paul parle ici d'autorités qui sont serviteurs de Dieu pour le bien des hommes (verset 4).


Je suis consterné quand on en déduit que des pouvoirs criminels illégitimes institués par satan et consacrés à lui, pensons à Hitler et Staline, devraient être obéis. Une autorité, "exousia", ne trouve naturellement sa légitimité que du Droit. Par conséquent, un pouvoir criminel n'est pas une "exousia" mais un usurpateur. Or, je le répète, la Loi de Dieu est évidemment la loi suprême, n'en déplaise aux athées et aux agnostiques. Car c'est à Lui qu'appartiennent le règne, la puissance et la gloire. Un pouvoir qui se rebelle contre les Lois de Dieu est forcément illégitime ! Un pouvoir qui tue, qui pousse à la porneia est illégitime. Ce n'est pas un serviteur de Dieu pour le bien des hommes mais un serviteur du malin pour la perte des hommes.


C'est un symptôme et un signe car les mots qu'utilise Paul aux versets 7 et 8 de 2 Thessaloniciens 2 et qui sont traduits par "iniquité" et "impie" sont "anomia" et "anomos". Il s'agit donc littéralement de "sans loi". Le mystère de l'iniquité qui est à l'oeuvre, c'est le mystère de la rébellion complète contre la Loi de Dieu qui a pour résultat la non-loi, "anomia".


Bien sûr que les Chrétiens doivent résister de toute leur âme et de toutes leurs forces à cela. Ils doivent obéir à Dieu et pas au diable. Voilà la réponse percutante des apôtres en Actes 4:19 !


Jésus nous a non seulement recommandé mais tout simplement commandé de guérir les malades en leur imposant les mains dans la puissance de Son Nom et pas en leur injectant des philtres de sorcellerie testés sur des reins de bébés avortés par césarienne qui altèrent l’ADN que Dieu Lui-même a conçu.


Sortons de la mortifère confusion. C’est parce que les chrétiens croient les mensonges de la bête – et ceux du coronacircus furent colossaux – qu’elle en retire le pouvoir de les vaincre (Apocalypse 13:7).


« Je suis venu dans le monde pour un jugement, pour que les aveugles voient et que ceux qui voient deviennent aveugles » avait dit Jésus. Cette parole, Il l’avait adressée aux religieux Sadducéens et Pharisiens de son temps. Aussi, pendant des siècles, la Synagogue fut-elle représentée avec un bandeau sur les yeux aux tympans de cathédrales.


Mais Paul avait pourtant averti : « ne te glorifie pas aux dépens de ces branches. Si tu te glorifies, sache que ce n'est pas toi qui portes la racine, mais que c'est la racine qui te porte » (Romains 11:18).

Alors, maintenant, ce sont des pans entiers de l’Église du Christ qui sont rattrapés par le jugement et qu’un épais bandeau rend aveugles.

 

 




















Si c'est la Vérité qui nous rend libres, c'est donc que le mensonge nous asservit ...





 "Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fonds; car il est menteur et le père du mensonge" (Jean 8:44).

 

 

 

 

 

Foi mêlée d'idolâtrie

 

Il y a 40 ans, je lus la Bible en entier pour la première fois. Grand fut mon étonnement. Je découvris beaucoup de passages, et donc d’enseignements, que je n’avais jamais entendus de ma vie. Et j’eus beau chercher, il n’y avait pas un mot de choses dont j’avais pourtant toujours entendu parler et qui faisaient alors partie de ma « foi ».

C’est ainsi que la Bible devint mon livre de référence, celui que j’aurai le plus lu de toute ma vie, chaque année en entier, et celui dont j’ai de loin le plus d’exemplaires.

2 Chroniques 16:12 (et suite) est bien l’un de ces passages que je n’avais jamais entendus auparavant. Pourtant, on ne peut s’y méprendre, ce verset est un reproche.

Vous voyez tous, bien sûr, où je veux en venir car ce verset est particulièrement d’actualité. Que doit-on comprendre ?

En Jérémie 17:5, Dieu parle ainsi : « Ainsi parle l’Eternel: Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme, Qui prend la chair pour son appui, Et qui détourne son coeur de l’Eternel! ».

C’est la même idée. Même dans un domaine tel que la médecine, Dieu garde Sa souveraineté intégrale sur nos vies. Matthieu 6:27 « Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie? ».

Les Chrétiens en sont-ils tous bien conscients que, quelque talentueux que soit un médecin, quels que soient sa réputation, le montant de ses honoraires, il ne pourra RIEN prévenir ou empêcher de ce que Dieu aura souverainement décidé concernant nos existences ? Et jusqu’à ses réussites ne sont en fait que ce que Dieu aura permis.

Notre confiance, c’est à dire notre foi, doit être intégralement dans notre Dieu. Sinon, si même un atome de notre confiance devait être en qui ou en quoi que ce soit d’autre, il ne s’agirait ni plus ni moins que d’idolâtrie.

J’ai grandi dans une tradition où l’adoration portait souvent son regard sur du plâtre, du bois ou même du plastique. Aussi, quand Dieu m’eut convaincu de ce que ce n’était pas du tout cela qu’Il entendait par « adoration en esprit et en vérité », je devins extrêmement scrupuleux, quasi obsessionnel à cet égard et ma poubelle pourrait en témoigner si elle pouvait parler. Dans sa magnifique première lettre si profondément spirituelle, Jean termine en disant « Petits enfants, gardez-vous des idoles ».

Il n’y a pas que des idoles de plâtre, de bois, de plastique ou de papier. Il y a aussi des idoles de chair et d’os. Quiconque croit que sa vie dépend du talent d’un médecin est tombé dans le piège de l’idolâtrie et sous la malédiction de Jérémie. Quiconque croit que le bon ordre sur la terre dépend des connaissances de l’homme, si imparfaites, si parcellaires, si relatives, est sous le joug de l’idole « science » qui n’est qu’idolâtrie de l’homme.

Et c’est bien cela que Dieu pointe en Jérémie 17:5. L’homme idolâtre son savoir comme l’homme idolâtre son corps. Le sport, ses stades et tous ses différents équipements, quelle idolâtrie de l’homme !. Il suffit de voir la perfection des corps représentés par les sculptures classiques grecques et romaines pour mesurer combien l’idolâtrie païenne de l’Empire gréco-romain avait ses fondements dans une idolâtrie de l’homme.

Et Paul, dans son épître aux Romains, nous en explique l’inéluctable conséquence : « 1 :20 En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’oeil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables, puisque ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur coeur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en images représentant l’homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes, et des reptiles. C’est pourquoi Dieu les a livrés à l’impureté, selon les convoitises de leurs coeurs; en sorte qu’ils déshonorent eux-mêmes leurs propres corps; eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen! C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions infâmes: car leurs femmes ont changé l’usage naturel en celui qui est contre nature; et de même les hommes, abandonnant l’usage naturel de la femme, se sont enflammés dans leurs désirs les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes le salaire que méritait leur égarement. ».

Nous croyons vivre dans des sociétés modernes. Mais non ! Nous avons fait un grand bond en arrière. Nous avons restauré le type de société décrit par Pétrone dans son Satyricon., avec internet en plus !

Quand on a souvent lu la Bible, on connaît non seulement Genèse 19 mais aussi Juges 19. Les abominations entraînent le jugement et la destruction. Abraham est une grande figure d’homme que sa confiance en Dieu a rendu juste à Ses yeux. Aux verset 22 et 23 du chapitre 14 de la Genèse, après avoir donné la dîme de tout à Melchisedek, roi de justice, Abraham refuse de garder quoi que ce soit du roi de Sodome.

Il y a là quelque chose de profondément spirituel. Notre attention est bien attirée, à juste titre, par le personnage de Melchisedek. Mais nous ne faisons pas autant attention à celui du roi de Sodome, juste après. Cela est porteur de sens. Nous non plus ne devons rien avoir à faire avec le roi de Sodome.

Un homme de mon âge sait bien que le combat contre le péché est le premier degré du combat spirituel. Nous avons tous dû lutter contre le péché sous une forme ou sous une autre et nous l’avons fait avec l’aide de Dieu qui a déployé Sa force dans notre faiblesse. Mais, si nous sommes Chrétiens, c’est parce que nous n’avons jamais capitulé devant le péché, jamais signé d’armistice et de traité de paix avec lui. Et c’est ce que signifie le refus d’Abraham de traiter avec le roi de Sodome.

C’est bien clair, on ne peut plus clair, que c’est le roi de Sodome qui « règne » sur le Luxembourg et sur la France.

J’ai eu le bonheur de connaître une de mes arrière-grands-mères née à Weimerskirch en 1880 et sa soeur puînée avait été ma marraine. Je n’avais pas connu leur soeur aînée qui était mère supérieure d’un couvent de l’ordre de la Sainte famille du père Bienvenu Noailles et qui dirigeait un hôpital à Anvers mais j’ai une lettre d’elle adressée à ma grand-mère où je lis les mots d’une femme de foi, pas d’une religieuse. Il m’arrive de penser que je les rencontre et que je leur décris ce qu’est devenu leur pays, le Luxembourg, qui est à sa tête…

Nous sommes comme des poissons dans une rivière qu’on a remplie de fange et d’ordures. Nous avons fini par nous habituer à l’eau sale …

Qu’importe, notre Roi, s’appelle Jésus-Christ. Et notre Loi, ce sont les commandements de notre Dieu qui sont au-dessus de toutes les lois de la république comme du Grand-Duché. Evidemment !!!

Ce matin, alors que j’allais me réveiller, encore troublé, en tant que juriste, par le cours que prennent les choses, Dieu m’a mis devant les yeux la fermeté de Schadrac. Meschac et Abed Nego au chapitre 3 de Daniel. Dieu a commandé de n’avoir pas d’autre Dieu que Lui. Quoi qu’il dût en coûter, les trois amis de Daniel ne se prosterneraient pas devant la statut d’or.

Quoi que décide le roi de Sodome et ceux qui le servent, nous ne prendrons pas son philtre composé de poisons mortels et testé sur des reins de bébé avortés par césarienne parce que ce n’est que de la sorcellerie et que Dieu maudit cela (Exode 22:18). Nous n’écouterons pas les enfants de celui qui a été menteur et homicide depuis le commencement (Jean 8:44). Les ouvriers d’iniquité recevront le salaire de leur rébellion. Patientons !

Les Lois de notre Dieu anéantissent les décrets du roi de Sodome. Ils sont nuls et non avenus pour Ses enfants.

Il y a, bien sûr, beaucoup d’arguments de droit international et de droit européen, notamment en matière de droits fondamentaux, qui permettront de livrer une bataille juridique contre les édits du roi de Sodome. Mais il s’agit avant tout d’un combat spirituel contre l’homme de péché, l’homme de perdition, qui vient et qui installe son pouvoir d’usurpateur, comme Paul l’a prophétisé dans sa deuxième épître aux Thessaloniciens : 2 :3 « Que personne ne vous séduise d’aucune manière; car il faut que l’apostasie soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme du péché, le fils de la perdition, 4l’adversaire qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu ou de ce qu’on adore, jusqu’à s’asseoir dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu. 5Ne vous souvenez-vous pas que je vous disais ces choses, lorsque j’étais encore chez vous? 6Et maintenant vous savez ce qui le retient, afin qu’il ne paraisse qu’en son temps. 7Car le mystère de l’iniquité agit déjà; il faut seulement que celui qui le retient encore ait disparu. 8Et alors paraîtra l’impie, que le Seigneur Jésus détruira par le souffle de sa bouche, et qu’il anéantira par l’éclat de son avènement. 9L’apparition de cet impie se fera, par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers, 10et avec toutes les séductions de l’iniquité pour ceux qui périssent parce qu’ils n’ont pas reçu l’amour de la vérité pour être sauvés. 11Aussi Dieu leur envoie une puissance d’égarement, pour qu’ils croient au mensonge, 12afin que tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l’injustice, soient condamnés. »

Nous en sommes bel et bien là. Tenons ferme et espérons car, à tout cela, nous savons que le jour de notre Sauveur approche.

Sur le psaume 133

 

Parmi les clefs pour passer de l’hébreu à l’arabe, un G hébreu (gamal, le chameau) devient, selon les pays un DJ ou un J (jamal). Un CH/SH de l’hébreu (shin, la dent) est le plus souvent un S (sin). Le mot qui veut dire habiter en hébreu, dans le sens très concret d’avoir un toit, ou une tente, au-dessus de la tête est GAR (infinitif lagur).
Le rapprochement avec le mot JAR en arabe, le voisin, parle de lui-même. Par contre, l’arabe utilise plutôt le verbe SAKANA et c’est la même racine dans le mot hébreu shåkhen, le voisin. Le mot « shekhina » qui exprime la manière, mystérieuse, dont Dieu demeurait au milieu des Hébreux au-dessus de la tente de la rencontre puis dans le Temple a cette même racine signifiant « habiter, demeurer ».
Mais le mot qu’on voit dans le psaume 133 est SHBT. En hébreu, un infinitif commence toujours par L- (il n’y a pas d’infinitif en arabe mais une forme, le plus souvent imprévisible pour les verbes de base, qu’on appelle « masdar »). Donc, le traduire par un infinitif « demeurer », « être », c’est grammaticalement inattendu. Si l’on avait « Lashevet » (LSHBT), et je pense que c’est l’hypothèse privilégiée par les traducteurs, ce serait le verbe « s’asseoir ». Ce n’est pas farfelu en ce sens que ce verbe peut vouloir dire « rester dans la compagnie de quelqu’un », puisque, pour passer un moment ensemble, on s’assoit. Mais c’est quand même un peu bizarre dans le cas d’un chant des montées, c’est à dire un psaume que les Hébreux chantaient en montant les degrés qui conduisaient à Jérusalem. Ils ne le faisaient pas assis. Donc, cette interprétation qui est bien la traduction traditionnelle, pose quand même question.
 
Ensuite, si c’était un verbe conjugué inaccompli ayant donc « les frères » pour sujet, un mot masculin, le verbe commencerait par Ye-. Il y a une remarquable concordance sur ce point non seulement avec l’arabe (Ya-) mais même avec le berbère (Ye- en kabyle). J’ouvre une parenthèse ici. Le tétragramme YHWH est toujours traduit par « Je suis ». Pourtant, cette forme qui commence par Y- ne peut être qu’un « Il ». Howe en hébreu est bien le participe présent voulant dire « étant ». Comme nous le savons, le nom de Jésus en hébreu est YeSHuΓa, justement traduit « IL sauve ». YHWH et YSHWΓ commencent exactement par la même lettre. Certaines traductions traditionnelles de la Bible sont donc déroutantes.

J’en reviens à SHBT. Le mot est vocalisé « é », shevet. Mais, la vocalisation est une interprétation rabbinique tardive, fixée par les Masoret. Les plus vieux manuscrits ne sont pas vocalisés. La racine SHB signifie « se retourner », « revenir ». On la trouve notamment dans « teshuva », la conversion. Si c’était ce verbe-là, autre hypothèse, on aurait ou bien YSHB dans le texte, « ils reviennent », ou bien « LSHuv » « retourner ».

Mais on a bien « SHBT ». Comme c’est avec ces lettres qu’on écrit le mot « shabbat », je me demande s’il n’y a pas volontairement une ambiguïté avec un mot qui peut évoquer à la fois le fait d’être assis ensemble et le shabbat. Donc, littéralement, on peut lire « que bon, qu’agréable, être assis des frères aussi ensemble » ou « que bon, qu’agréable, shabbat des frères aussi ensemble ».

Quant à la dernière phrase, « SHaM », qui est bien un adverbe de lieu, ne peut se rapporter que « aux montagnes de Tsion ». Le texte ne me semble pas ambigu. On ne peut que lire que Dieu a ordonné que la bénédiction (HaBaRaKHa) soit là, la vie jusque dans l’éternité.
 
 
Autre chose. Cela faisait des mois que me revenait un film que j’ai vu en dvd au mois de janvier : « Muriel », et, ce matin, je me suis levé avec la conviction de la recevoir comme une parabole. J’avais dû le trouver à la librairie de Morlaix. Comme Delphine Seyrig y apparaît âgée, j’avais cru à une reconstitution des années 60 qu’elle aurait tourné vers la fin de sa vie, à nos âges (elle est morte d’un cancer à 58 ans). Mais non, c’est un film qu’elle a tourné juste après Marienbad, donc directement au début des années 60.
L’action a lieu à Boulogne sur Mer. J’associe spontanément à “Adieu mes quinze ans”, que j’avais vu en feuilletons adolescent et que j’avais beaucoup aimé, une histoire délicate et sentimentale comme j’aime. J’ai d’ailleurs acheté les livres « Adieu mes quinze ans » et « Les enfants de la brume ».

« Muriel » commence un soir. Un homme d’âge mûr arrive par le train avec une jeune femme. J’ai cru d’abord que c’était sa fille. Et Delphine Seyrig vient le chercher avec un jeune homme qui semble être son fils. Ils se rendent à l’appartement de Delphine plutôt cossu dans un quartier flambant neuf, mais froid, du centre reconstruit de la ville. En fait, tout est faux. Delphine est antiquaire et les meubles de son appartement sont tous à vendre. Le jeune homme est le fils du mari dont elle est veuve. L’homme mûr est venu avec une jeune maîtresse mais il est marié et sa femme ne sait pas qu’il est parti accompagné. De fil en aiguille, on se rend compte que Delphine est au bord de la faillite. Le peu d’argent qui entre, elle le perd en jouant au casino. Son appartement est hypothéqué. Elle ne subsiste qu’en empruntant à des amis. On devine bien qu’elle ne pourra jamais rembourser. Et l’homme mûr espère obtenir de l’argent d’elle. De temps en temps, les personnages passent devant un groupe d’immeubles flambant neufs dans lesquels personne n’habite car l’architecte les a construits sur un terrain instable et ils vont s’écrouler d’eux-mêmes d’un moment à l’autre. Tout n’est qu’apparence. Tous les personnages mentent. Et on voit que la corde qui les étouffe tous, c’est l’argent.

C’est une parabole sur nous, l’Europe aujourd’hui. Je le reçois comme cela. Et, avec « Adieu mes quinze ans » en toile de fond, c’est aussi comment la France est passé de rapports familiaux, bienveillants, chaleureux et frugaux à un gigantesque mensonge à crédit dans un décor de formica au bord d’un gouffre béant où l’argent tient le rôle du joueur de flûte de Hameln.