“Traduttore, traditore”. L’adage est connu bien au delà des frontières de l’Italie. Pourquoi est-il si difficile de traduire avec exactitude d’une langue à une autre ? Il y a beaucoup de raisons à cela. J’étais alors un tout jeune fonctionnaire tout juste nommé dans son premier poste à Bruxelles, à la Commission européenne. C’était un matin. Il y avait une information importante à diffuser par telex. Je demandai à un collègue belge de s’en charger. « Je le ferai tantôt », me répondit-il. « Il vaudrait mieux le faire ce matin », objectai-je. « Mais, puisque je vous dis que je le ferai tantôt. » « Justement, pourquoi ne pas le faire plutôt ce matin ? » Le malentendu aurait pu continuer ainsi longtemps si une tierce personne, également Belge, ne s’était pas doutée qu’il devait y avoir quelque chose de linguistique au malentendu. Eh oui, à Paris, on dit « araignée du matin, chagrin ; araignée du tantôt, cadeau ». Mais, en Belgique, « tantôt » veut dire « tout de suite ». Et des surprises linguistiques, je devais en avoir quelques unes. Quand un collègue belge me dit, à propos d’un correspondant d’une autre Direction générale qui ne m’avait pas donné les informations demandées, qu’il allait « le sonner », j’avais cru qu’il voulait le rosser de la jolie façon alors que lui voulait seulement lui téléphoner. J’appris avec surprise que des loques sont des torchons. La première fois qu’une collègue me demanda de mettre un document dans une « farde », je ne compris pas de quoi elle parlait. La distance entre Paris et Bruxelles n’est pas si grande, même pas 300 kilomètres. Et pourtant, il fallut passer par une réadaptation linguistique. Mes collègues appelaient « signataire » ce qu’on appelle « parapheur » à Paris. S’ils annonçaient « une drache », il valait mieux ne pas oublier son parapluie. Quel Parisien ne serait pas éberlué d’entendre appeler « charrette » ce que tout le monde désigne, abusivement puisqu’il s’agit d’une marque commerciale, du mot « caddie ». Et il en va ainsi pour d’autres langues. Je me souviens de l’hilarité d’un collègue allemand qui avait découvert que les Autrichiens utilisaient le mot « Beilage » pour « pièce jointe » quand, en allemand d’Allemagne, il s’agit d’une garniture, au sens culinaire du terme. Un collègue néerlandais n’en riait pas moins d’avoir vu dans les supermarchés que les torchons étaient appelés en néerlandais de Belgique « lompen », quand, en néerlandais des Pays-Bas, il s’agit de guenilles. Ce qui est vrai dans l’espace à 300 kilomètres de distance l’est tout autant dans le temps à 300 ans de distance. « Formidable » voulait dire « terrifiant ». Son sens s’est complètement inversé. « Etonner » voulait dire « foudroyer ». Son sens s’est beaucoup atténué. Et bien avant qu’une langue ne meure, beaucoup de ses mots meurent. Ramentevoir, douloir, souloir, aheurter, accravanter, se désheurer ne disent quelque chose qu’à de rares initiés.
Alors, inévitablement, traduire d’une langue vers une autre est un défi pour ces mêmes raisons mais à un degré bien plus grand. Quand il s’agit de la Bible, on se heurte à quelque chose de pratiquement impossible. L’hébreu est unique en ce que l’alphabet est aussi un système numérique complet. Aujourd’hui encore, les Israéliens, quand ils lisent un texte, voient aussi des nombres. Cela n’a rien d’ésotérique. C’est inhérent à la langue elle-même. A cela s’ajoute une « troisième dimension », le fait que les lettres étaient à l’origine, comme les hiéroglyphes, des dessins dont le nom est, le plus souvent, encore intelligible en hébreu. Un texte en hébreu biblique a donc trois clefs de lecture. S’agissant d’une langue de l’antiquité, l’hébreu a moins de mots que les langues modernes, ce qui soulève un défi supplémentaire de polysémie, où les abstractions sont exprimées par des mots ayant aussi un sens concret. Certains mots ne se rencontrent qu’un nombre limité de fois, voire une seule fois. Comment être sûr de leur sens ? Comparer avec des langues parentes n’est pas forcément fiable. Le « fermare » italien ne correspond pas au « fermer » français, pas plus que « guardare » à « garder ». Le « subir » espagnol n’est pas le « subir » français et le « sable » n’est pas du « sable ». Ainsi, ce qu’on appelle « lekhem » en arabe, c’est de la viande, pas du pain.
Le grec biblique est plus récent que l’hébreu. Il n’a pas les trois niveaux de lecture de l’hébreu. Les noms des lettres n’ont presque jamais de sens propre en grec et, quand ils en ont un, il ne fait que décrire le son : « o mikron » par opposition à « o mega ». Un « e psilon » et un « u psilon » sont simples, par opposition à « ei » et « ou ». Le reste est du sémitique hermétique aux Grecs (comme le nom de notre continent « Europe » à rapprocher de « ɛereb », « le soir, le couchant », tout simplement). Si les lettres ont bien une valeur numérique, trois de celles qui servent à cet effet ne sont pas ou ne sont plus (digamma) utilisées pour représenter des sons. Mais, à l’époque du Christ, le grec s’employait de la Grèce actuelle à l’Egypte actuelle en passant notamment par la Turquie et la Syrie actuelles, dans un temps où il n’y avait pas d’internet, pas de télévision, pas de radio et où les particularismes linguistiques pouvaient prospérer bien plus que ceux relevés entre Paris et Bruxelles. Ce que nous pouvons faire de mieux pour appréhender le grec ancien, c’est d’analyser le corpus car il est abondant. A cet égard, j’apprécie beaucoup mon dictionnaire italien « étymologique et raisonné » de Monica Negri. Qui de nous n’a pas entendu prêcher sur les prétendues différences de sens entre « agapaô / agapô » et « phileô / philô » et sur le crescendo entre les versets 15 à 17 du chapitre 21 de l’Evangile de Jean ? Eh bien, le corpus n’atteste rien de tel et l’on trouve des phrases où les deux verbes sont interchangeables comme les synonymes qu’ils étaient certainement. Comme il est de toute façon probabilissime que le dialogue de Jésus avec ses disciples se tint dans une langue sémitique où l’on emploie le même verbe pour aimer Dieu et pour aimer l’huile d’olive, il serait temps de se départir des envolées de théologiens des premiers siècles qui donnent du grec ancien une image qui ne correspond sans doute pas à la réalité du grec vivant du Moyen-Orient du premier siècle. Il y a aussi des défis de traduction qui tiennent à la façon dont un mot grec désigne un certain « signifié ». Il est tout a fait exact que le mot « karpos » veut dire « fruit » mais il le fait à partir d’une racine qui signifie « cueillir », « carpere » en latin, « carpire » en italien. On retrouve cette racine dans la « gerbe » du francais et dans la « Garbe » de l’allemand, dans l’« Herbst » de l’allemand et dans l’« harvest » de l’anglais. Il est dommage que la traduction en français ne puisse pas rendre cela. Quand on lit Galates 5:22 directement en grec, on voit que l’amour, la paix, la joie, la bienveillance, la maîtrise de soi vont pousser sur nous sous l’action de l’Esprit comme les pommes sur un pommier, de sorte que les autres pourront les cueillir sur nous. Combien de Chrétiens prennent les fruits pour des actions. Non pas que les œuvres bonnes soient de mauvaises choses mais il s’agit d’être avant de faire et l’on peut faire beaucoup en se contentant d’être ce que l’Esprit transforme en nous.
Il y a encore un autre défi de la traduction et les paragraphes précédents ne visent qu’à l’introduire. Bien sûr, il n’existe pas de mots dans les langues antiques pour désigner une automobile, un avion, une locomotive ou un ordinateur. Nous comprenons bien pourquoi. Mais il n’en existe pas davantage pour désigner des concepts qui étaient inconnus dans la pensée des hommes de l’antiquité. Ainsi, ce n’est qu’avec René Descartes et notamment son discours de la méthode que les Occidentaux ont commencé à distinguer, au sein de la connaissance humaine, des connaissances objectives qui se vérifient par les méthodes expérimentales d’autres types de connaissance. C’est ainsi qu’a émergé le concept de « science » si familier aujourd’hui mais absolument étranger à la pensée humaine dans les précédents millénaires. Il faudrait en tirer les conséquences au niveau de la traduction de la Bible. Le mot « sophia » désigne toute espèce de connaissance experte dans un certain domaine et pas seulement la sagesse au sens philosophique que le mot a pris aujourd’hui. Un homme « sophos » est d’abord un homme qui a du talent, une connaissance experte dans un certain domaine. Et si les Latins traduisaient ce mot par « sagus », c’est parce que ce mot repose sur une racine qui signifie « chercher » (« to seek » en anglais, « suchen » en allemand, « szukać » en polonais etc.). Un sage est étymologiquement un chercheur, exactement ce qu’est un scientifique aujourd’hui qui cherche à démontrer les liens entre des effets et des causes. Par conséquent, quand on lit 1 Corinthiens 3:18 et 19, il faut AUSSI comprendre que la science des hommes est folie pour Dieu. Pourquoi ? Parce que tout existe par la volonté de Dieu, que rien n’existe sans la volonté de Dieu et que, non, il n’est dit nulle part, bien au contraire, dans la Bible, que Dieu aurait renoncé à Son droit souverain d’intervenir à tout moment dans ce qu’Il a créé comme Il le veut. La réalité n’est que relative. Elle n’est que ce que Dieu veut à un certain moment, à un certain endroit pour une certaine personne. La physique, l’astronomie, la médecine etc. des hommes, c’est de la folie pour Dieu car elles présentent faussement comme absolues des choses qui en fait sont complètement plastiques dans la volonté de Dieu.
A l’automne 1992, j’ai franchi une étape dans ma vie que je peux formuler avec les mots de Job : avant, j’avais entendu parler de Dieu mais, dès lors, ce fut différent car mon « oeil » L’avait « vu » et cela parce que j’étais allé, par erreur, dans le groupe de prière charismatique des fonctionnaires européens à Bruxelles et que j’y avais expérimenté, pour la première fois, d’une façon déconcertante, impressionnante, « överväldigande », l’Esprit du Dieu vivant. Et ce fut exactement comme entrer dans une autre dimension. Dieu me montra à deux reprises qu’il pouvait étirer mon temps, donner à une minute la durée de cinq minutes, comme on tire sur un élastique. J’ai réfléchi pendant des années. Ces expériences ne peuvent pas être raccordées à une réalité universelle. J’ai été obligé de conclure que Dieu peut faire à Sa guise autant de réalités parallèles que cela Lui chante et qu’elles ne concordent pas entre elles. C’est vertigineux. Sans être absolument certain que ces autres expériences venaient de Dieu, vu l’endroit où elles eurent lieu, je vis en 1996 avec ma mère, une collègue et son fils une étoile haut dans le ciel qui palpitait. Quand nous nous mîmes à chanter des cantiques, l’étoile se mit à palpiter selon le tempo du cantique. L’année suivante, je montai avec une amie, Annette, jusqu’à une croix dressée au sommet d’une colline dans un bloc de béton qui doit avoir deux mètres et demi de haut pour une surface de six ou sept mètres carrés. A peine étions nous arrivés qu’il se déchaîna un orage terrible avec des trombes d’eau. Mais il y avait dans le socle un abri étroit mais suffisant où nous restâmes aussi longtemps que dura la tourmente. Quelques temps plus tard, je vis à la télévision un office religieux diffusé depuis cet endroit, en Europe du sud-est. A ma grande surprise, toutes les faces du socle de béton étaient lisses. J’en parlai à Annette qui, lorsqu’elle retourna dans cet endroit posa la question à des habitants sur place. Le socle n’avait jamais eu d’abri. Il avait toujours été tel que je l’avais vu à la télévision. Quand Jésus dit que, si nous avons de la foi grand comme un grain de moutarde, nous pourrons dire à une montagne de se jeter dans la mer, ce n’est pas de l’exagération méditerranéenne. Je sais que c’est vrai parce que rien n’est impossible à Dieu et que la réalité est complètement plastique entre Ses mains.
Et voici où je veux en venir depuis le début. Nous sommes en train de vivre, dans l’apathie du plus grand nombre, y compris du plus grand nombre des Chrétiens, un crime sans précédent à l’échelle de la planète perpétré, ce n’est pas la première fois mais la première fois à cette échelle, par l’industrie pharmaceutique à l’aide de « vaccins ». Pourquoi ce crime ? Parce que les impies qui l’ont manigancé ont rationnellement, scientifiquement, conclu qu’il y a trop de gens sur la Terre et qu’il faut réduire drastiquement la population mondiale pour sauver l’humanité.
En fait, Dieu aurait été la solution. Si l’humanité était restée en Lui, Il aurait libéré de nouvelles terres, fait émerger de nouveaux continents. Il aurait même dilaté la Terre. RIEN ne Lui est impossible. Il a vraiment ouvert la mer rouge et le Jourdain. Si j’ai pu être abrité dans un socle de béton qui n’avait jamais eu d’abri avant que j’y arrive ni après que j’en sois parti, où cela s’arrête-t-il ? Cela ne s’arrête pas tout simplement : LE MIRACLE EST LA REALITE DE DIEU.
Les Samaritains. A plusieurs reprises, les Evangiles nous parlent d’eux, vomme dans la célèbre parabole du « bon Samaritain ». Pourtant, dans 2 Rois 17:24-32, la Bible nous explique leur origine. Il s’agit de peuples qui ont été installés dans la moitié nord d’Israël à la place des Israéliens du nord déportés dans l’Iraq et l’Iran actuels. Ces peuples continuèrent à adorer leurs faux dieux respectifs mais, ayant senti que le Dieu d’Israël était en colère contre eux, ils lui rendaient un culte, plutôt pour Le calmer que parce qu’ils avaient compris qu’Il est le seul Dieu. C’est pourquoi, en Jean 4:22, Jésus dit à la Samaritaine que, à la différence des Juifs, les Samaritains adorent Dieu qu’ils ne connaissent pas. Si Jésus les cite dans des paraboles, c’est pour faire ressortir que des gens qui ne connaissent pas Dieu mais qui obéissent à Ses commandements d’amour sont plus justes à Ses yeux que des gens qui Le connaissent mais qui ne rayonnent pas de Son amour. Evidemment, Le connaître ET rayonner de Son amour, c’est encore mieux. En fait, tant et tant de croyants sont comme les Samaritains. Ils rendent un culte au vrai Dieu mais il y a d’autres dieux dans leur coeur. L’un des faux dieux des Occidentaux, c’est la déesse raison, c’est l’adoration/vénération de l’intelligence de l’homme. Pourtant, elle n’est que folie pour Dieu. Je le répète, la physique, l’astronomie, la médecine, si Dieu n’en est pas le fondement, c’est de la folie pour Dieu et de la folie tout court. Or, Dieu juge les idoles. Il l’a toujours fait et Il le fera encore. La déesse raison des Occidentaux va y passer comme les autres. «La 39ème année de son règne, Asa tomba gravement malade et il souffrit grandement des pieds ; toutefois, même pendant sa maladie, il ne s’adressa pas à l’Eternel mais il consulta les médecins (2 Chroniques 16:12) ». Et cela n’a pas changé. De même que satan avait dupé Eve en lui garantissant qu’elle ne mourrait pas en mangeant le fruit de la connaissance du bien et du mal, de même, le serpent, depuis le bâton d’Esculape, a promis aux hommes qu’ils ne mourraient pas s’ils prenaient le vaccin. C’est la même promesse. C’est le même mensonge. Et partout dans le monde, des arrêts cardiaques, des myocardites, des péricardites, des turbo cancers, des encéphalites fulgurantes, des nécroses de membre, des pertes de vue d’un œil, des scléroses en plaques, des SLA, etc. Et les Chrétiens ont massivement mordu dans le fruit. C’est à cela que nous voyons se réaliser la prophétie d’Apocalypse 13:7. « Il fut permis à la bête de faire la guerre aux saints et de les vaincre ». La défaite, ce n’est pas que la bête tue les saints. Nous savons bien qu’un homme de foi qui meurt fidèle au Christ est au contraire dans la victoire. Non, la défaite consiste en ce que les saints font ce que la bête a manigancé. Pis, ils se précipitent et il en va ainsi, je l’écris avec tristesse, parce que, comme les Samaritains au coeur partagé jadis, les Chrétiens occidentaux d’aujourd’hui ont la déesse raison dans le coeur.
En Genèse 14:17-24, nous voyons comment Abraham est béni de Melchisedek, littéralement le roi de justice, également roi de Salem, donc de la paix. Par contre, il ne veut rien avoir à faire avec le roi de Sodome. Sodome, ce n’est pas que les abominations sexuelles que nous connaissons bien. C’est aussi tout ce que Dieu en dit en Ezechiel 16:49 et suivants : elle était orgueilleuse parce qu’elle vivait dans l’abondance et dans une tranquillité insouciante. Elle n’a pas secouru les pauvres et les malheureux. Et c’est cette corruption du coeur qui a conduit à la corruption des mœurs. C’est le roi de Sodome qui est le roi de nos pays occidentaux, de la France, du Luxembourg, de la Belgique, de la Suisse, de l’Allemagne, de la Suède, du Danemark, de tous ! Comment en sommes-nous descendus là ? Eh bien, l’instrument de notre malédiction porte un beau nom : « libéralisme ». Au XIXème siècle, la pensée libérale a transposé à l’économie les idées antichrist de Darwin sur l’évolution des espèces. Le libéralisme a donc postulé qu’il était moral que les « winners » prospèrent aux dépens des « losers » et les éliminent. Le racisme/eugénisme/nazisme est le troisième côté du même triangle. Il ne fait que transposer aux groupes humains ce que le néolibéralisme a transposé du darwinisme à l’économie. Et voici pourquoi nos sociétés sont devenues à la fois orgueilleuses et implacables pour les pauvres, exactement comme à Sodome, puis ont corrompu leurs mœurs d’une façon qui est peut-être encore pire qu’à Sodome. Comme toujours, la Parole de Dieu révèle en profondeur la vérité.
Maintenant, nous voyons le meurtre, le mensonge et la misère déferler sur notre monde. Ce sont les œuvres des ténèbres mais c’est aussi le juste jugement. Dieu juge et Il jugera. Il jugera la déesse raison. Il va montrer que les certitudes de l’astronomie, de la physique, de la médecine n’étaient que du vent car ces folies humaines ont posé comme des absolus ce qui n’est que l’expression de la volonté toute relative de Dieu pour un temps, pour un endroit. C’est exactement ce que Luc 21:25-26 annonce « Il y aura des signes dans le soleil, dans la lune et dans les étoiles. Et sur la terre, il y aura de l'angoisse chez les nations qui ne sauront que faire, au bruit de la mer et des flots, les hommes rendant l'âme de terreur dans l'attente de ce qui surviendra pour la terre; car les puissances des cieux seront ébranlées ». Les puissances des cieux seront ébranlées. La terreur va frapper une humanité qui va voir les étoiles bouger dans le ciel donnant l’apparence de tomber sur la terre (Marc 13:25 ; Apocalypse 6:13). Les galaxies, ces immenses (à notre échelle) amas d’étoiles, comme notre Voie lactée, nos « voisines » Andromède, le Triangle, peuvent être comparées au tourbillon d’eau qui se forme dans un lavabo qu’on vide. De même que le tourbillon dans le lavabo gravite autour du trou d’écoulement, de même les étoiles tournent autour de grands « trous noirs » au centre de la galaxie. Peut-être bien que Dieu va accélérer l’écoulement. La gravité augmentera à mesure que les corps se rapprocheront davantage, avec des tempêtes terribles, le fracas des flots. Alors les hommes devront bien reconnaître que leurs connaissances, que leur science, n’étaient que du vent. Imaginer la scène, non c’est inimaginable, quand « le ciel se retirera comme un parchemin qu’on enroule » (Apocalypse 6:14). Alors, la déesse raison s’écroulera de tout son long comme le colosse du rêve de Nabuchodonosor. Et les hommes sauront qu’il n’existe rien en dehors de la volonté souveraine de Dieu dont Il dispose à Sa guise.